Les Akha ont émigré de Chine au cours des deux cents dernières années pour s’installer au Laos, en Birmanie, en Thaïlande et au Vietnam. Vivant traditionnellement en altitude, certaines communautés akha peuvent être très isolées. En Thaïlande, ils font office de principale minorité appartenant aux fameuses « tribus des collines ».


On reconnait facilement les villages akha à la porte qui en marque l’entrée. Elle indique la limite entre le monde des humains et celui des esprits et est censée protéger le village contre les brigands, les animaux sauvages et les maladies. Les visiteurs ne doivent jamais la toucher.

Dans le village, les maisons sont en bois sur pilotis et sont divisées selon le sexe, avec des zones séparées réservées exclusivement aux hommes. Elles ne comportent pas de fenêtre et le toit descend très bas de chaque côté.

La principale activité des Akha était traditionnellement la culture de l’opium, mais son interdiction leur impose de se tourner vers la chasse, l’élevage et autres exploitations forestières. Le riz est la culture la plus importante et occupe une place importante dans une grande partie de la culture et le rituel akha. Ils ont aussi d’importantes plantations de café.

Les femmes Akhas s’affairent toutes et tout le temps (7 jours sur 7, 365 jours par an), tandis que les hommes fument, jouent aux cartes et au billard. Ici les hommes travaillent seulement quand ils en ont envie. Chez les Akha ce sont les femmes qui font tout!